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]]>Je vous rassure tout de suite, avant d’arriver ici, notre préoccupation principale était de savoir comment nous allions survivre à l’hiver canadien. Nous, sudistes, qui n’avions qu’une vague idée de ce qu’étaient des températures négatives, nous nous n’étions pas très rassurés à l’idée de passer un hiver à -40°. Puis, nous avons réalisé qu’il ne fait pas -40° TOUT l’hiver mais seulement de temps en temps. En général, il fait plutôt aux alentours de -10° ou -15°. Bien sûr, nous n’avons pas encore passé un hiver complet ici ! Mais nous avons déjà eu droit à quelques pics à -20°. C’est froid quand on a pas l’habitude, mais au Québec, on apprend à s’équiper. Et ça fait toute la différence
Là encore, ne vous inquiétez pas, c’est aussi la vision que j’avais avant de venir vivre ici ! Mais non ! Personne ne passe l’hiver sans voir la lumière du jour ici. Il serait plus approprié de dire que la plupart des centres commerciaux du centre ville propose un accès direct au métro qui vous donne la possibilité d’aller faire du shopping sans mettre le nez dehors. Mais la ville sous-terre est bel est bien un mythe !
Pour faire simple ? Non ! Le principal point commun que nous avons avec nos cousins québécois, c’est la langue. Pour le reste, nous sommes bien différents. Je vous en parlais dans cet article. S’installer au Canada, même au Québec, est bien une expatriation à part entière. Certes, il n’y a pas la barrière de la langue mais il s’agit bien d’un pays et d’une culture différente. D’ailleurs, beaucoup plus proche du mode de vie américain que du nôtre. Mais nous sommes aussi tombés dans le panneau ! Par exemple, nous avons commencé à chercher un emploi avec un CV français avant de le remanier complètement à la mode locale. Des petites variations que nous pensions moindres ont pourtant fait toute la différence. Si ça vous intéresse, je ferai un article sur le sujet
Depuis que je vis ici, j’ai vu émerger un phénomène très étrange. Mes proches me demandent à chaque fois si je n’ai pas trop froid. Je comprends tout à fait cette inquiétude puisque c’était la mienne en arrivant. En vivant ici, il est indispensable de ne pas prendre la météo à la légère mais surtout de perdre quelques mauvaises habitudes. Quand on vit dans le Sud, on passe l’hiver avec un pull, une bonne écharpe et puis un manteau qu’on ne prend pas vraiment la peine de fermer. Sachez-le au Québec vous devrez oublier toute idée de style si vous ne voulez pas avoir froid. Pour ma part, le choix a vite été fait ! Un bon manteau, de bonnes bottes de neige (sans y laisser la moitié de son salaire) des gants, un bonnet et c’est parti !
Rassurez-vous mes amis ! Les québécois parlent un français tout à fait compréhensible Pour moi, même plus compréhensible que l’accent ch’ti ou que, pour certains d’entre nous, l’accent marseillais. Bien sûr, ils ont beaucoup d’expressions bien à eux ce qui les rend encore plus sympathiques à mes yeux
Je finis avec une idée reçue qui n’en est pas une ! Je vous confirme que les québécois sont vraiment toujours polis et prêts à rendre service C’est l’une des choses qui m’a le plus frappée quand je suis arrivée ici. Tout le monde s’entraide et, selon moi, c’est vraiment ça qui rend la vie ici beaucoup plus agréable qu’ailleurs.
Vous reprendrez bien un peu d’idées reçues ? Tous les préjugés sur le Canada sont magnifiquement exposés dans cette vidéo de la chaîne RMC qui a beaucoup fait parler d’elle ici tellement elle est stéréotypée.
Alors ? Est-ce que j’ai réussi à démentir certains de vos préjugés sur la vie au Canada ? Amis expatriés, vous avez d’autres idées à partager ? Les commentaires sont là pour ça
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]]>Vous vous demandez à quoi correspond le fameux +3 ? Rendez-vous en fin d’article pour un petit bonus spécial dédié à ceux qui aiment bien se la jouer influenceurs sur Instagram
Commençons avec l’une des activités les plus touristiques de la ville mais aussi l’une de celles qui valent vraiment le coup selon moi ! Le Victoria Peak est le meilleur moyen d’avoir Hong Kong à ses pieds. Il s’agit du plus haut point de vue sur la ville. Il offre une vue imprenable de la baie de Hong Kong, de jour comme de nuit ! Le centre commercial situé en haut du Victoria Peak vous donne accès à sa fameuse Sky Terrace 428 moyennant 52 HK$ (=5,74€). Personnellement, je trouve que la vue depuis l’esplanade est largement suffisante et permet de faire de plus jolies photos.
A savoir : Il existe plusieurs moyens de monter au Peak. Pour une expérience complète et authentique, vous pourrez choisir d’emprunter le fameux Peak Tram pour 52 HK$ (=5,74€) également aller/retour. Il existe cependant une alternative, plus longue, certes, mais plus économique. Le bus 15, au départ de la gare centrale sur Hong Kong Island, vous mène jusqu’au Victoria Peak pour 9,80 HK$ (=1€). Imbattable non ?
Aller saluer le Big Buddha demande un peu de patience. En effet, il faudra compter environ 2h30 de trajet. Allez-y que si vous avez du temps sur place ou que vous avez déjà fait tout ce que vous vouliez faire. Pour aller dire bonjour à cette statue haute de plus de 34 mètres, il faudra vous rendre sur l’île de Lantau. Nous avons quitté Hong Kong sous un magnifique ciel bleu mais nous avons malheureusement aperçu le Big Buddha perdu dans la brume. Le trajet en lui-même est quand même agréable !
A savoir : Pour vous rendre jusqu’à la statue du Big Buddha, vous devrez prendre le ferry depuis le Pier 6 direction Lantau Island. Le billet coûte 14,50 HK$ (=1,50€) en semaine et 21,4 HK$ (=2,35€) le dimanche. Une fois là-bas, il vous faudra prendre le bus 2 pour environ 40 minutes, le prix du ticket est de 9,20 HK$ (=1€) par personne. La ligne orange du métro vous y emmène également si vous descendez à l’arrêt Tung Chung Station et prenez le bus 23, pour 40 minutes également, par la suite.
Il s’agit de l’une des attractions les plus célèbres de la ville. Une réplique du fameux Walk of Fame d’Hollywood, qui rend hommage aux stars du grand écran ayant participé au rayonnement de Hong Kong dans l’industrie cinématographique. Pas de chance pour nous, l’Avenue des Stars était partiellement en travaux lors de notre venue. Nous n’avons donc pas pu profiter de la balade dans son intégralité qui promettait pourtant d’être sympathique.
A savoir : La fameuse Avenue des Stars rassemble plus d’une centaine de statues de célébrités du monde du cinéma. Vous y trouverez notamment la fameuse statue de Bruce Lee.
La Symphonie des Lumières a lieu tous les soirs à 20h et 21h. Ce spectacle de sons et lumières illumine la baie de Hong Kong pour le plus grand plaisir des yeux. Les buildings se parent de couleurs et d’effets lumineux pour en mettre plein la vue aux touristes. Les plus aisés s’offrent même ce spectacle depuis le confort d’un bateau. Nous avons assisté à ce spectacle à deux reprises, car le premier jour, la météo n’était pas au rendez-vous !
A savoir : Allez-y un peu en avance si vous voulez avoir une bonne place pour vos photos !
Ce magnifique jardin est l’un de mes endroits préférés à Hong Kong. La sérénité qui y règne vous fait complètement oublier que vous vous trouvez en plein coeur de la ville. Rien n’a été laissé au hasard dans ce lieu hors du commun, entre pagodes et points d’eau. Le lieu abrite également quelques expositions permanentes consacrées à l’architecture chinoise.
A savoir : Quelques règles sont à respecter pour conserver le calme et la sérénité de ce lieu. Il est interdit de fumer et les animaux n’y sont pas autorisés.
Ce lieu de culte est connu pour rassembler les fidèles des trois principales religions de la ville : le bouddhisme, le taoïsme et le confucianisme. En plus d’être un temple important à Hong Kong, le Wong Tai Sin Temple est un lieu composé de superbes bâtiments, perdus au milieu des buildings. Un contraste saisissant entre les traditions et la modernité. Si vous avez un peu de chance, vous pourrez même assister à une prière. Immersion garantie !
A savoir : Ce temple est connu pour exaucer tous les souhaits ! Faites-en l’expérience, on se sait jamais
Temple Street abrite le plus grand night market d’Hong Kong mais personnellement je n’y ai rien trouvé d’extraordinaire. Cependant, cela reste un lieu incontournable pour s’imprégner de la culture et sortir des immenses centres commerciaux. Ayez le cœur bien accroché cependant, les restaurants ne servent pas vraiment les mêmes plats que par chez nous et le choc peut s’avérer… Inattendu !
A savoir : Temple Street est un bon moyen de découvrir quelques bibelots typiquement chinois. Et si vous n’avez pas peur de manger vraiment local, prenez le temps de vous asseoir à la table de l’un des restaurants de la rue.
Ici, rien d’exceptionnel mais le lieu est à voir, surtout de nuit ! La Tour de l’Horloge, d’une hauteur de 44 mètres a été bâtie en 1915. Elle se situe à la descente du fameux Star Ferry qui vous conduit d’un côté et de l’autre de la ville de Hong Kong.
A savoir : La Tour de l’Horloge est constituée de granit et de briques rouges. Elle a été classée monument historique de la ville en 2000.
Situé sur Tung Choi Road, Lady’s Market doit son nom aux nombreux étals de vêtements, de sacs, de cosmétiques ou autres bibelots qui s’y tiennent. Si vous cherchez des souvenirs bon marché, vous trouverez sans nul doute votre bonheur sur Lady’s Market.
A savoir : Bien sûr, la plupart des choses vendues sur ces étals sont des gadgets de mauvaise qualité. Evitez-donc d’acheter de l’électronique et n’hésitez pas à négocier un peu les prix !
Il s’agit de l’une des artères principales d’Hong Kong. Vous y trouverez de nombreux restaurants, boutiques ou hôtels. Attention, c’est aussi là que les prix pratiqués seront plus élevés que la moyenne. Mais cette rue vaut vraiment le coup d’œil, elle offre un contraste assez intéressant de la ville.
A savoir : Nathan Road relie la ville de Hong Kong du nord au sud. Nous avons particulièrement aimé la descendre de nuit au premier étage des fameux bus rouges !
Nous avons passé une journée à Hong Kong avant de réaliser qu’il y avait aussi beaucoup de choses à voir de l’autre côté de la baie ! En particulier, le quartier de Sheung Wan, connu pour ses magnifiques oeuvres de street art et ses bars branchés ! Nous n’avons pas eu l’occasion de l’expérimenter de nuit, mais je suis sûre que ça vaut le coup !
A savoir : Si vous logez à Hong Kong, vous devrez prendre le ferry pour vous rendre à Hong Kong Island. Le Star Ferry part toutes les 7 minutes environ et la traversée dure 8 à 10 minutes. Le prix du billet est de 2,5 HK$ (=0,28€) en semaine et 3,4 HK$ (=0,38€) le week-end. Autrement dit, pas grand chose !
Si vous êtes plutôt frileux à l’idée de vous essayer aux pattes de poulet ou aux langues de boeuf, personne ne vous jugera (surtout pas moi). Cependant, pour faire l’expérience de plats traditionnels, rien ne vaut de bons Dim Sum ! Nous avons opté pour le restaurants One Dim Sum. Vous ne pourrez pas échapper à la file d’attente dehors, mais n’y aller pas trop tard tout de même !
A savoir : Amis végétariens, vous risquez fort de ne pas sortir comblés de cette expérience hongkongaise ! Si vous ne voulez pas mourir de faim (ou vous nourrir exclusivement de riz blanc), faites une petite entorse à votre régime le temps d’une soirée
Pour conclure, Hong Kong est une ville à découvrir pour son incroyable diversité et son identité unique, mais le choc culturel est bien là. Nous arrivions de pays plus ruraux et il faut dire que nous avions perdu l’habitude des immenses buildings et des boutiques de luxe à tous les coins de rue ! Le plus gros choc a cependant été la nourriture (je pense que vous l’aviez compris) ! J’ai eu beaucoup beaucoup de mal à trouver des plats sans viande (ou sans fishballs, ces fameuses boulettes de poisson fermenté). Autant dire que pendant 4 jours, je n’ai pas pris de réel plaisir à manger !
Que vous ayez pris le temps de lire l’article ou que vous soyez directement descendus (je ne vous en veux pas) comme promis, voici 3 lieux Instagrammables à Hong Kong pour se la jouer un peu
L’un des symboles d’Hong Kong, c’est bien les fameuses enseignes lumineuses qui envahissent les rues. Pour faire vos photos Instagram, le mieux reste le quartier de Mong Kok ! Ici, vous pourrez faire quelques photos comme si vous vous étiez perdus au milieu de cette jungle urbaine !
Pour y aller : Vous pourrez y aller en bus depuis le centre ville ou en métro en descendant à l’arrêt Mong Kok.
Quand on voit les photos sur Instagram, difficile de croire qu’il s’agit en fait d’immeubles résidentiels, tout ce qu’il y a de plus commun. A la différence près que plusieurs dizaine de touristes s’y pressent pour avoir LA photo parfaite à poster sur les réseaux. Et cette fois, nous aussi nous faisions partie de l’envers du décor. Pour faire cette photo, il faudra être patient et se hisser sur un petit muret à l’aide d’une chaise en plastique, plutôt bancale, quand arrive enfin son tour.
Pour y aller : Si vous aussi vous tenez à avoir cette fameuse photo, il vous faut prendre le métro jusqu’à l’arrêt Quarry Bay (ligne bleue) et marcher un peu.
J’ai gardé le meilleur pour la fin ! Le Choi Hung Estate (littéralement les Immeubles Arc-en-Ciel). Bâties en 1964, ces tours avaient devaient fournir des logements abordables aux habitants tout en leur mettant du baume au coeur grâce aux couleurs de l’arc en ciel. Aujourd’hui, ce spot est surtout prisé par les influenceurs de tous horizons. Si vous voulez avoir votre photo, il faudra être patient ! Mais pas autant que les joueurs de basket exaspérés par la foule de personnes qui envahissent leurs terrains pour faire des photos !
Pour y aller : Il vous faudra prendre le métro ligne verte jusqu’à l’arrêt Choi Hung. De là, n’hésitez pas à entrer dans la zone résidentielle jusqu’à monter sur le toit du parking. C’est là que se trouve le fameux spot Instagram !
Il ne vous reste plus qu’à planifier votre visite à Hong Kong ! Si vous avez d’autres idées ou vous souhaitez partager votre expérience, les commentaires sont là pour ça !
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]]>L’article PVT Canada 2018 : les réponses à vos questions ! est apparu en premier sur See You Later(re).
]]>Prêts ? Alors c’est parti, tabernacle !
J’aimerais juste faire quelques précisions avant de commencer. Partir au Canada, même dans le cadre du PVT, est une expatriation. Je veux dire par là qu’il s’agit d’une décision importante. Il faut être patient car les démarches sont longues, coûteuses et peuvent provoquer de véritables doutes et questionnements. Avant d’entammer vos démarches, soyez sûrs de votre décision et de votre projet au Canada ! Et si c’est vraiment votre rêve, ne lâchez rien et ne vous découragez pas ! Tant que la session n’est pas fermée, tout espoir est encore permis
Il s’agit de la première étape obligatoire pour vous expatrier au Canada ! Je ne vais pas m’étendre sur le sujet car le site https://pvtistes.net/ offre un dossier complet qui vous guidera dans chaque étape de votre demande de PVT. Notez simplement que le PVT Canada est l’un des plus demandés ! Il fonctionne donc sur tirage au sort depuis 2015. Vous pouvez réaliser votre demande si vous avez entre 18 et 35 ans et un passeport français valide. Si votre passeport expire dans un an, refaites-le avant de vous inscrire sinon votre PVT s’arrêtera à la date d’expiration de votre passeport.
Votre demande de PVT Canada se fait sur le site du Gouvernement du Canada section Immigration. A partir de là, vous pourrez créer votre compte. Vous devrez renseigner les informations de base, à savoir nom, prénom, numéro de passeport etc… Pour être sûrs de ne pas faire d’erreurs, le tutoriel du site pvtistes vous guide étape par étape
Je vous parle ici de mon expérience en PVT (ou Permis Vacances Travail). Ce permis vous donne la possibilité de partir au Canada pendant deux ans. Durant votre séjour, vous pourrez travailler… ou non ! Cela dépend de vos ressources financières. Bien sûr, vous ne pourrez pas vivre au dépend des institutions canadiennes. Il existe d’autres moyens de partir au Canada : la VIE, le stage COOP ou le Permis Jeunes Professionnels. Ces permis rentrent tous dans le programme EIC (Expérience Internationale Canada).
Une fois votre compte créé, vous vous retrouvez dans ce que l’on appelle un bassin. Vous êtes donc éligible pour le tirage au sort. Vous n’avez plus qu’à attendre que la chance soit de votre côté ! Les tirages au sort se déroulent lors de rondes d’invitations qui ont lieu de manière aléatoire tout au long de la saison, environ deux à trois fois par mois. J’ai eu la chance d’avoir été tirée au sort lors de la première ronde d’invitations de la session 2018.
Pour information, nous étions environ 20 000 français et 600 belges inscrits dans le bassin. Les quotas varient d’une année sur l’autre. Initialement, les quotas 2018 étaient de 6 550 pour les français et de 750 pour les belges. Mais comme souvent, de nouveaux quotas ont été ajoutés le 11 mai 2018 et le 15 juin 2018 ! Heureusement pour mon chéri qui a été tiré au sort grâce à cela
Après avoir reçu votre invitation, vous avez 10 jours pour accepter ou refuser la demande que vous avez reçu. Dès que vous acceptez, des informations supplémentaires vous seront demandées. A partir de là, vous avez 20 jours pour terminer de remplir votre demande et payer. Si vous refusez la demande ou si vous ne faites rien dans un délai de 10 jours, vous serez bien sûr retiré du bassin de candidatures.
J’ai eu de la chance d’être tiré au sort en 2017, j’ai donc évité les nombreuses nouveautés de 2018. J’ai réglé les 250$ (environ 165 euros) et soumis ma demande. Deux semaines plus tard, je recevais la fameuse LI (Lettre d’Introduction) qui m’informait que j’avais un an pour activer mon PVT Canada !
La fameuse question que beaucoup d’entre nous se pose ! J’ai passé des heures à fouiller les forums dans l’hypothèse où le PVT de mon chéri n’arrive pas. Je n’ai pas trouvé de réponse claire et finalement, nous n’avons pas eu à en passer par là ! Cependant, rassurez-vous, des solutions existent. Voici quelques pistes pour vous aider :
Dans un premier temps, si vous n’êtes pas mariés, vous devrez présenter une demande séparément (le PACS n’est pas reconnu au Canada). La possibilité qui s’offre à vous est de faire passer votre conjoint(e) sur votre PVT. Si vous vivez ensemble depuis plus d’un an, vous êtes considérés comme conjoint de fait. Mais encore faut-il le prouver. Pour cela, le mieux reste un compte bancaire commun ou un bail à vos deux noms.
Une fois ces documents rassemblés, votre conjoint devra faire une demande de visa touristique, valable 6 mois. Ce qui lui permettra d’arriver avec vous sur le territoire pour éventuellement attendre son PVT ou alors faire une demande de permis de travail ouvert. Ce sont des démarches longues et fastidieuses, j’espère vraiment que vous n’aurez pas à en passer par là !
Depuis février 2018, les autorités canadiennes demandent des certificats de police de tous les pays où vous avez vécu plus de 6 mois après vos 18 ans. Il s’agit de ce que l’on appelle en France un extrait de casier judiciaire. La procédure varie d’un pays à un autre, de même que le coût ! Vous avez un mois pour présenter ces documents, ne traînez pas dans vos démarches. Vous pouvez choisir de ne pas fournir ce document mais votre l’acceptation de votre candidature pourra dépendre de cette décision.
Mon chéri a du présenter un certificat de police pour l’Espagne et l’Ecosse. J’ai trouvé que le site de l’immigration canadienne était assez complet, il renvoit sur chacune des procédures en fonction des pays. Pour l’Espagne, nous avons payé 3,78€ plus les frais d’envoi en courrier recommandé. Pour l’Ecosse, cela coûte £45.00 soit environ 51€ et la procédure se fait en ligne. Gardez toutes les preuves de vos démarches (recommandé, prélévement sur votre compte, facture numérique…). Cela vous permettra de justifer votre bonne foi même si les documents n’arrivent pas à temps.
Depuis le 31 juillet 2018, vous devez fournir vos empreintes biométriques dans le cadre d’une demande de visa pour le Canada. Vous devez donc vous déplacer dans l’un des deux bureaux en France (à Paris ou à Lyon) pour faire enregistrer vos données biométriques. Notez que cela coûte environ 88$ (soit 58€ environ).
Si vous avez passé toutes ces étapes, félicitations, vous voyez le bout du tunnel. Pour une invitation reçue le 16 juin, mon chéri a obtenu sa LI le 14 août ! Nous n’avons pas perdu espoir mais nous avions envisagé l’idée qu’il ne reçoive pas son PVT. Finalement, nous avons eu de la chance ! Nous avons donc pu préparer notre départ pour le Canada. Afin de pouvoir entrer sur le territoire, vous devez vous munir de plusieurs documents :
– Votre passeport (je préfère préciser)
– La LI (ou lettre d’introduction) elle contient votre numéro d’AVE indispensable pour la délivrance de votre PVT Canada.
– Votre attestation d’assurances valable pour toute la durée du PVT Canada. Vous pourrez souscrire une assurance en ligne en quelques minutes ; voici un tableau comparatif. Nous avons opté pour Globe PVT, la plus répandue parmi les pvtistes.
– Votre relevé de comptes, vous pourrez simplement faire une capture d’écran de votre compte en banque. Pour être accepté sur le territoire, vous devez fournir la preuve que vous êtes autonome financièrement. Vous devrez avoir sur votre compte un minimum de 2 500$ soit 1 660€ environ. Cliquez pour plus d’infos.
Et voilà ! Pour notre part, nous sommes à Montréal depuis 1 mois, bien décidés à vivre à fond cette nouvelle expérience !
Si vous partez, dans le cadre d’un PVT Canada, vous aurez droit à 23kg de bagages offerts avec la compagnie Air Transat ! Ce n’est certainement pas négligeable Pour profitez du bon plan, c’est par ici
Quelle que soit la ville que vous choisissez pour votre PVT, vous trouverez toujours des groupes Facebook pour vous aider ! Je vous conseille le groupe PVT Canada ou encore PVTistes à Montréal (si vous choisissez Montréal bien sûr) !
Si vous avez un retour d’expérience à partager, n’hésitez pas ! Les commentaires sont là pour ça
*Je parle uniquement des demandes PVT pour les personnes ayant la nationalité française car je ne connais pas les critères demandés pour les autres nationalités.
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]]>L’article 8 conseils utiles pour un tourisme responsable est apparu en premier sur See You Later(re).
]]>Ces dernières années les chiffres se sont envolés, voici donc quelques conseils pour être un bon touriste responsable lors de vos voyages à l’autre bout du monde… ou pour tous les jours !
Voyager, découvrir de nouveaux endroits, c’est un luxe que seuls 5 à 10% de la population mondiale peut s’offrir. Et pourtant ce petit pourcentage suffit à menacer les coins parmi les plus beaux du monde. Face à ce problème, les pays réagissent de différences manières. La Thaïlande, par exemple, ferme certaines de ces îles pendant plusieurs mois quand des villes comme Barcelone ou Dubrovnik prennent des mesure drastiques pour éviter la saturation des rues et des monuments.
Sans tomber dans la solution radicale qui nous imposerait purement et simplement de rester chez nous, il est impératif de repenser notre manière de voyager. Selon moi, cela commence par une réaction individuelle entrainant une démarche de tourisme responsable. Après 5 mois à traverser l’Asie du Sud-Est, j’ai pu faire le constat de l’incroyable non-respect des voyageurs issus du monde entier.
Aujourd’hui, je vous propose donc quelques conseils bien utiles à prendre en compte pour réduire au maximum son impact et prendre des mesures de tourisme responsable
Inutile de voyager au bout du monde pour suivre ce conseil. Pourtant, il devient d’une importance de plus en plus cruciale quand on se déplace dans des pays pauvres. Le problème est souvent le même : à qui profite réellement l’argent du tourisme ? Rarement à ceux qui en ont le plus besoin. Pour éviter cela, le mieux est de choisir un établissement qui emploie majoritairement la population locale. Pratique courante en Asie ; les home stay ! Comprenez des chambres d’hôtes. Le meilleur moyen de s’imprégner de la culture d’un pays à des tarifs défiants toute concurrence !
Agir pour un tourisme responsable c’est aussi s’inquiéter des conditions de vie de nos amis les bêtes ! Lors de votre voyage autour du monde, vous serez souvent confrontés à des activités en compagnie d’animaux. Il est alors indispensable d’être extrêmement prudents avant de donner son argent qui finira par prendre part au mal-être animal.
L’exemple le plus marquant est sans aucun doute celui des sympathiques balades à dos d’éléphants dans de nombreux pays d’Asie, à commencer par la Thaïlande. Sachez pour que pour qu’un éléphant accepte de vous prendre sur son dos c’est parce qu’il a été torturé dès son plus jeune âge. Si vous voulez être au contact des éléphants optez pour des organismes respectueux. Nous gardons un magnifique souvenir de notre journée à l’Elephant Nature Park de Chiang Mai. Enfin, certains animaux peuvent être aperçus dans leur milieu naturel. Une rencontre magique tout en prenant soin de ne pas interférer, je vous en parlais ici. Enfin si vous partez aux Philippines et que vous tenez à nager avec les requins baleines, je vous recommande avant de lire cet article signé Asian Wanderlust.
Un autre conseil que l’on a déjà l’habitude d’entendre chez nous mais qui prend une toute autre dimension ailleurs. Lors de notre voyage, nous avons été frappés par la quantité de déchets qui se retrouve sur les plus belles plages que nous ayons vues. Et ça met un sacré coup au moral, croyez-moi ! Le vrai problème c’est plutôt l’absence de solutions durables pour traiter les déchets. Ils sont la plupart du temps déplacés par bateau mais jamais réellement traités ou recyclés. En attendant une meilleure solution, le mieux est donc d’éviter au maximum d’en produire de nouveaux. Par exemple, une gourde isotherme est une bonne alternative aux bouteilles d’eau. De même que les sacs plastiques ou les pailles qui sont distribués sans arrêt, nous avions pris l’habitude de les refuser.
Voyager c’est partir à la découverte de cultures, de croyances et de traditions différentes des nôtres. La moindre des choses est donc de les respecter. Observer le silence lors d’une prière, respecter les consignes d’habillement dans un lieu de culte sont autant de règles simples qui prouvent que nous respectons le pays dans lequel nous voyageons et ses traditions. Cela vous semble absurde à rappeler ? Pourtant la course au selfie Instagram prend vite le pas sur les notions de respect de certains…
Je vous en avais déjà parlé dans un précédent article : manger local c’est la meilleure solution à tous les points de vue. Vous complétez votre découverte du pays en passant par la case cuisine et vous agissez pour le tourisme responsable. En plus, vous mangez mieux car vous faites confiance aux locaux qui utilisent leurs produits pour vous préparer de bons petits plats. Le tout pour moins cher ! En résumé, que du positif. Et si vous souhaitez vraiment cuisiner vous-même, optez pour les produits frais achetés au marché local pour faire vivre les petits producteurs !
Le véritable problème du tourisme de masse c’est que trop de monde se retrouve au même endroit au même moment et les plus beaux endroits de la planète en pâtissent sérieusement. Qu’il s’agisse de coins naturels aux ressources incroyables comme le parc national de Ko Phi Phi ou de patrimoine inestimable comme le Taj Mahal ou les temples d’Angkor. Pour éviter d’engorger ces lieux, le mieux est de fonctionner à contre courant autant que possible ou alors sortir carrément des sentiers battus. Dans certains pays, il existe des coins quasi-inexplorés car nous choisissons la facilité et allons tous au même endroit. Au sud de la Thaïlande, nous avons vite délaissé Koh Phi Phi, qui a perdu tout son charme, pour nous rabattre Ko Muk, plus petite et plus sauvage !
C’est un conseil qu’il est utile de répéter quel que soit le lieu où nous nous trouvons sur la planète ! Sans être alarmiste, nous sommes en passe d’entrer dans une crise de l’eau sans précédent. N’agissez pas différemment chez vous et à l’autre bout du monde et économisez l’eau en limitant le nombre de douche par jour. De même pour l’électricité en limitant votre consommation de chauffage ou de clim.
L’une des démarches importantes du tourisme responsable, c’est aussi partager toutes ces informations avec vos autres compagnons de voyage ! Sur notre route, nous avons croisé de nombreux voyageurs soucieux de respecter les endroits par lesquels ils passent. Ne négligez pas l’impact que vous pouvez avoir sur votre entourage en les sensibilisant sur ce que vous avez vu. Chaque geste compte !
En voyage, nous ne pouvons pas toujours avoir les mêmes gestes qu’à la maison mais prendre conscience de son impact et tenter de le minimiser au maximum est déjà un grand pas en avant ! Finalement rien de bien compliqué pas vrai ?
Voici d’autres idées pour pousser votre démarche éco-responsable en voyage :
D’autres suggestions ?
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]]>L’article Visiter les temples d’Angkor : conseils et infos pratiques est apparu en premier sur See You Later(re).
]]>Pour vous aider à y voir plus clair, je vous propose les conseils tirés de mon expérience afin que vous puissiez organiser votre visite des temples d’Angkor en connaissance de cause
Je peux difficilement commencer à vous parler des temples d’Angkor sans remonter un peu dans le temps. Vous vous apprêtez à pénétrer sur un site vieux de plusieurs milliers d’années qui abritait autrefois la capitale du royaume khmer. Ce dernier s’étendait alors sur une bonne partie de la Thaïlande, du Laos et du Vietnam. De nombreux rois s’y succèderent participant tous au rayonnement d’Angkor en bâtissant de superbes temples. Au 14e siècle, le royaume tombe sous les attaques du royaume d’Ayutthaya. Ce n’est qu’en 1861, qu’un naturaliste français re-découvre les ruines des temples et notamment celles d’Angkor Wat. Aujourd’hui, les temples d’Angkor accueillent quelques 5 millions de visiteurs par an, un chiffre qui n’est pas prêt de diminuer, ce qui pose de nouveaux défis pour la conservation du site.
Depuis le début de notre voyage, la visite du site archéologique d’Angkor constituait l’un de nos points de chute à ne surtout pas manquer. Nous avons décidé de passer quelques jours à Siem Reap en s’aménageant 3 jours de visite. Je vous propose de vous partager notre programme ainsi que mes conseils pour que vous puissiez préparer votre visite et vous familiariser avec les exigences du lieu.
La tradition aux temples d’Angkor requiert de se lever aux aurores pour assister au fameux lever du soleil sur Angkor Wat, la pièce maitresse du tout le site archéologique cambodgien. Nous nous nous sommes levés à 4h30 du matin pour rejoindre le tuk tuk qui nous attendait devant notre hôtel à 5h. Après s’être arrêtés acheter nos billets, nous sommes arrivés sur place aux alentours de 5h45 et nous avons attendu le lever du soleil. Et en effet, le spectacle en vaut la peine ! Le temple se découpe dans les premières lueurs du jour et les couleurs sont incroyables.
Cependant, je dois vous prévenir. Derrière la fameuse photo, se cache la réalité. Vous vous en doutez : vous ne serez pas seuls sur place. Prenez votre mal en patience et ne râlez pas trop sur les personnes qui vous bousculent Angkor Wat est le seul temple du site qui ouvre ses portes à 5h. Les autres temples acceptent les visiteurs qu’à partir de 7h30. Cependant, nous avons préféré partir tout de suite après la fin du lever de soleil, sans faire un tour dans Angkor Wat, pour semer un peu de monde.
Notre première journée a donc suivi le circuit court habituel. Certains le font, par exemple, en sens inverse, pour éviter encore davantage de monde. Par chance, nous avons fait partie des premiers visiteurs à entrer dans le Bayon, l’un des temples du complexe d’Angkor Thom. Voici les temples du circuit court :
Incontestablement mon temple préféré du site ! Ces visages souriants inspirent une sorte de sérénité. De plus, nous l’avons visité, à deux reprises, à l’ouverture et baigné dans la douce lumière du matin. Magique !
Ce temple se situe juste à côté du Bayon mais il est souvent oublié des visiteurs. Nous avons pu profité d’un peu de tranquillité lors de sa visite.
Nous n’avons pas compris tout de suite pourquoi elle se nommait ainsi ! En s’approchant un peu, nous avons découvert des silhouettes d’éléphants représentées le long du mur.
Cette terrasse n’en est pas vraiment une ! Il s’agit plutôt d’un long couloir remarquablement bien conservé. Nous l’avons traversé deux fois et nous nous sommes retrouvés seuls à chaque fois ! Attention de ne pas la manquer, elle vaut le détour !
Un tout petit temple, calme mais très agréable à visiter !
Là encore, il s’agit d’un tout petit temple situé juste en face du précédent.
Ta Keo n’a rien de bien exceptionnel. Si ce n’est la vue qu’il offre sur les environs. Pour cela, il vous faudra gravir quelques marches
Il s’agit, sans nul doute, du temple le plus célèbre du site archéologique d’Angkor. Bon ok, après Angkor Wat peut-être ! La raison est simple Ta Prohm est l’un des temples les plus intrigants du site. Il a été laissé tel qu’il a été trouvé lors de sa redécouverte il y a plusieurs siècles. La nature y a donc largement repris ses droits. C’est sûrement pour cette raison qu’il a été le théâtre de nombreux tournages de films, notamment Indiana Jones et Tom Raider ! Essayez donc de le visiter tôt !
Ce temple est assez similaire à Ta Prohm. Mais il est déjà plus de 14h et on commence à fatiguer même s’il possède de beaux atouts !
Pour nous, les temples du circuit court sont les plus beaux ! Après une bonne journée de visite, nous sommes rentrés à l’hôtel aux alentours de 15h pour une sieste bien méritée.
Le deuxième jour, nous avons dormi un peu plus longtemps et sommes partis aux alentours de 9h30. Nous avions prévu de nous laisser une journée de repos entre deux jours de visite, mais le temps était plutôt gris. Nous avons donc choisi de ne pas prendre de risque en enchainant deux jours de visite.
Cette fois-ci, nous avons fait les temples du circuit long :
Ce temple est l’un des plus grands du site. Nous avions envie de prendre notre temps et nous y avons presque passé une heure. Les détails sont vraiment remarquablement bien conservés.
Neak Pean est un tout petit temple entouré d’eau. Il n’est pas très impressionnant, c’est surtout le chemin pour s’y rendre qui est intéressant !
Ce temple s’étend en enfilade sur toute sa longueur. Il compte parmi mes préférés ! Si vous voulez voir toutes les merveilles que renferme ce temple, il vous faudra vous éloigner un peu. Cet arbre se trouve au fond et peu de gens vont au bout pour pouvoir l’admirer.
Ce temple est parfait pour prendre un peu de hauteur et se rendre compte de l’étendue du site archéologique d’Angkor. Certains optent même pour ce temple afin d’admirer le coucher de soleil.
Pour faire bonne mesure, nous avons également décidé de rester pour admirer un coucher de soleil sur Angkor Wat. Mais en ayant fini la visite aux alentours de 16h, le temps nous a paru un peu long… Finalement, nous ne sommes pas restés jusqu’au bout mais nous avons quand même pu profiter de la luminosité exceptionnelle de cette fin de journée pour faire de jolies photos !
Pour notre troisième jour, nous avons fait de nouveau le circuit court en sautant quelques temples que nous ne souhaitions pas revoir. Nous avons eu de la chance car nous avons eu beau temps !
A noter : Certains temples du site d’Angkor ne se situent pas dans le circuit. La raison ? Ils sont situés à plusieurs kilomètres de là. C’est notamment le cas du fameux temple Banteay Srey aussi appelé le Temple des Femmes. Connu pour sa beauté, nous avons décidé de ne pas le faire car le trajet nécessitait des ressources financières supplémentaires.
Nous avons longuement hésité quant au moyen de transport à privilégier. Plusieurs possibilités s’offraient à nous, parmi celles envisageables : le vélo et le tuk tuk. Si je peux vous donner un conseil, optez pour le vélo que si vous êtes très sportifs et que les kilomètres ne vous font pas peur. Ne serait-ce que pour faire le trajet du centre-ville de Siem Reap jusqu’aux temples d’Angkor, vous devrez compter entre 7 et 10 kilomètres. Et cela sans parler du site d’Angkor qui s’étend sur une douzaine de kilomètres à lui seul. Enfin ai-je besoin de préciser que la chaleur accablante rend chaque effort très pénible ? Le tuk tuk demande, certes, un budget plus conséquent mais il vous permet de vous poser un peu entre chaque temple, d’avoir de l’eau fraîche à disposition tout le temps et de vous laisser porter par votre chauffeur qui, lui, connaît le chemin !
Nous avons fait appel aux services de Horn Ho. Nous pensions naïvement avoir affaire à un chauffeur indépendant. Il s’agit, en réalité, d’un service de tuk tuk. Très bon contact et ponctuel ! Nous avons donc fait appel à ses services pour nos 3 jours de visite. Après quelques négociations, nous avons payé 50 USD pour le transport avec eau fraîche à disposition lors des trois jours.
Comme tout site touristique, il vous faudra payer une entrée. Cette fois, vous devrez considérer cette dépense à part entière dans votre budget. Les entrées vous donnent accès au site pour 1, 3 ou 7 jours et les prix gonflent presque chaque année. Mais visiter un tel endroit a un prix !
A savoir : La vente des tickets pour le lendemain débute la veille de 17h jusqu’à 17h30. Vous pourrez donc acheter vos billets la veille ou le jour-même. Si, comme nous, vous optez pour la deuxième option, comptez large. La billetterie se situe en ville, à plusieurs kilomètres de l’entrée du site. Malgré l’ouverture des portes à 5h du matin, ne trainez pas ! On se croirait dans une gare aux heures d’influence alors que le jour n’est pas encore levé.
Rappelez vous qu’autant touristiques que soient les ruines d’Angkor, il n’en s’agit pas moins d’un lieu sacré. Pensez donc à avoir les épaules et les genoux couverts. Ayez également de quoi vous protéger du soleil.
Voilà un sujet qui me tient particulièrement à coeur. Comme partout où il y a des touristes, il y a des arnaques ! Soyez toujours vigilants ! N’achetez jamais vos billets ailleurs qu’à la billetterie officielle, fixez les prix à l’avance que ce soit pour vos guides ou vos tuk-tuk. Enfin, faites preuve de bon sens. Vous croiserez beaucoup d’enfants qui chercheront à vous vendre toutes sortes d’objets. Personnellement, je préfère toujours refuser car on ne sait jamais dans quelles conditions ils sont traités pour réaliser ce genre de travail ! Vous croiserez aussi de gentils singes malicieux qui aiment bien voler des restes de nourriture dans les poubelles. Evitez de vous approcher trop près, on ne peut jamais prévoir la réaction d’animaux sauvages même si ces derniers sont habitués à être entourés de touristes.
Voilà pour ce qui concerne mes conseils pour votre visite des temples d’Angkor ! Enfin, si vous avez d’autres suggestions ou si vous souhaitez faire part de votre expérience, l’espace commentaire est là pour ça
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]]>Prêts à baver d’envie ?
Notre premier arrêt à Bali et notre premier açaï bowl ! Pour ceux qui l’ignoreraient, les açaï bowl sont la grande tendance des petits déj instagrammables ! Autant dire que nous n’avons pas été déçu de nous être arrêté dans ce café. Un petit déjeuner sain et délicieux comme on aimerait savoir les faire soi-même pour se la jouer un peu sur les réseaux sociaux
Adresse
Jl. Raya Legian, 27
Kuta
Bali – Indonésie
Bali est aussi le paradis des végétariens, des vegans et tous les adeptes de nourriture saine qui savent très bien que cela rime avec beau et bon ! Le restaurant Alchemy est réputé pour sa carte raw vegan (tendance qui tous les aliments cuit à plus de 47,8°C pour conserver tous les bienfaits des aliments). Petit coup de cœur pour le breakfast bar qui vous permettra de concocter vous-même votre bol. Sinon, faites confiance à la carte pour de jolies découvertes culinaire comme la raw vegan pizza. Une véritable découverte !
Adresse
Jl. Penestanan Kelod, 75 Sayan
Ubud
Bali – Indonésie
Warung désigne un restaurant familial à l’aspect bien souvent modeste. Et pourtant, c’est souvent là que l’on trouve la meilleure nourriture. Bien sûr, ce sont donc ces types de restaurants que nous avons privilégié durant notre séjour en Indonésie. Quand nous avons décidé d’aller manger dans cette pizzeria italienne, nous avons tout de suite vu qu’il faudrait se battre pour avoir une place. Et on comprend vite pourquoi ! A la carte, des pizzas délicieuses et bien garnies. Le service est agréable et les ingrédients utilisés de première qualité.
Adresse
Jl. Dewisita Br.Padangtegal
Ubud Gianyar
Bali – Indonésie
De passage à Nusa Lembongan pour finir notre trip à Bali, nous avons mené notre petite enquête pour trouver un bon restaurant végétarien. Mission réussie avec le Bali Eco Deli située dans la rue principale de l’île. Là-bas une carte efficace et variée qui suffit à nous faire hésiter de longues minutes tellement tout semble appétissant. Petit bonus, le restaurant lutte contre la pollution et notamment la pollution plastique, véritable plaie sur les îles comme Bali. Pas de bouteille d’eau donc, mais on vous reverse de l’argent pour chaque bouteille en plastique ramenée.
Adresse
Jl. Raya Jungut Batu, Jungutbatu
Nusa Lembongan
Bali – Indonésie
Ce petit restaurant d’Ubud est un petit trésor que nous avons découvert par hasard. Situé à proximité de notre hôtel Kausala, ce superbe établissement et sa cour ombragée sont parfaits pour un moment au calme. La propriétaire est une femme adorable qui nous a cuisiné un nasi kampur (plat typique balinais) avec amour. Et on s’est tellement régalé, qu’on y est retourné le lendemain
Adresse
Jl. Bisma, 7
Ubud
Bali – Indonésie
Localisé sur l’île de Gili Trawangan, The Banyan Tree est un restaurant éco-responsable qui sert des plats variés essentiellement végétariens. La terrasse, les pieds dans le sable, est très agréable pour se restaurer à des prix raisonnables. Ici aussi, les bouteilles d’eau sont bannies et c’est tant mieux, vous pourrez goûter aux délicieuses eaux infusées au concombre ou à l’aloe vera.
Adresse
Jl. Pantai
Gili Trawangan – Lombok
Bali – Indonésie
A quelques kilomètres à peine du Banyan Tree je vous conseille également le restaurant Ikan. La carte est pleine de délices pour les papilles. J’ai opté pour le burger végétarien et je me suis régalée. Des options végan existent également.
Adresse
Jl. Pantai
Gili Trawangan – Lombok
Bali – Indonésie
Pour notre premier jour sur Nusa Lembongan, nous avons enfourché notre scooter à la recherche des plus jolies vues de l’île. Sur la route, nous nous sommes arrêtés à The Sand situé à Nusa Ceningan pour un petit déjeuner avec vue mer. Un petit moment hors du temps. Notre choix s’est porté sur un avocado toast et un smoothie bowl. Magique ! L’un de nos restaurants coup de coeur lors de nos deux semaines à Bali.
Adresse
Jl. Nusa Ceningan
Nusa Ceningan
Bali – Indonésie
Les restaurants ne manquent à Sanur mais pour la plupart, ils ne correspondaient pas à notre budget. Nous avons donc préféré donner sa chance à ce restaurant balinais et sa décoration atypique composée exclusivement de singes. Nous en avons profité pour déguster notre dernier nasi kampur avant de nous envoler pour Dubaï le jour suivant.
Adresse
Jl. Sudamala, 6
Sanur
Bali – Indonésie
Après deux semaines à Bali, nous avons gouté de nombreux plats typiques mais nous avons aussi eu envie de nous faire plaisir ! Direction le restaurant Massimo, véritable institution de la ville de Sanur, pour une pizza ! Un vrai bonheur !
Adresse
Jl. Danau Tamblingan, 228
Sanur
Bali – Indonésie
D’autres adresses de bons restaurants à recommander ? N’hésitez pas à en faire part !
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]]>L’article Que faire à Melaka, un incontournable de Malaisie, en 10 idées ? est apparu en premier sur See You Later(re).
]]>A l’image du reste de la Malaisie, Malacca est une ville au passé colonial très riche. Au16e siècle, c’est un port stratégique pour le commerce avec le reste de l’Asie. Aujourd’hui encore, on retrouve cette diversité culturelle et religieuse dans les rues colorées, les monuments mais aussi la cuisine. Envahie d’abord par les portugais au 16e siècle puis par les hollandais en 1641, la ville a également accueillie des populations en provenance d’Inde ou de Chine. Les anglais, eux n’arriveront pas avant 1824 où ils resteront jusqu’à l’indépendance de la Malaisie en 1957. Tout cela explique le mélange culturel qui définit si bien la ville de Melaka, d’ailleurs inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2008. Maintenant que vous en savez un peu plus sur l’histoire de Melaka, voici quelques idées pour la découvrir de l’intérieur
Cette idée prend la tête de la liste car c’est aussi la première chose que nous avons faite en arrivant sur place. Dès lors, nous avions qu’une seule obsession, manger au sein de cette véritable institution : j’ai nommé le restaurant Pak Putra. Réputé pour servir le meilleur poulet tandoori de Malaisie, nous avions hâte de nous faire notre propre avis. Le restaurant n’est ouvert que le soir mais il affiche complet dès 18h30. Le service est rodé pour satisfaire les gourmands de toutes origines, qui s’y pressent dès l’ouverture. En 4 jours, c’est devenu notre cantine : un poulet tandoori cuit selon les traditions et les meilleurs naans que j’ai jamais mangé ! Si vous passez dans le coin, vous ne pourrez pas ne pas vous y arrêter !
Cette place du centre ville est un lieu chargé d’histoire. Ses monuments de couleur rouge brique, dont notamment son église, Christ Church, lui ont valu le surnom de Place Rouge. Également nommée Dutch Square, elle date, vous l’aurez compris, de l’époque hollandaise. Pour pouvoir l’admirer tranquillement, il vaut mieux s’y rendre tôt le matin tant elle est toujours encombrée de touristes chinois. Sur la place, vous trouverez également les fameux trishaw. Les tuk tuk locaux qui offrent un tour au touristes à bord de leur véhicule décoré façon Spiderman ou Hello Kitty et la musique poussée à fond.
Véritable vestige de l’occupation portugaise, l’Eglise Saint-Paul est la plus vieille église d’Asie du Sud-Est. Construite en 1521, elle a traversé les siècles. Elle prit d’abord la fonction de chapelle avant d’être baptisée en église par les hollandais. Sous l’occupation anglaise, le lieu servait d’abri pour les munitions. Elle vous demandera cependant quelques efforts puisqu’elle se situe en haut d’une petite colline. Je vous conseille donc de vous y rendre tôt le matin, quand les températures sont encore clémentes. La vue sur la ville de Melaka est très agréable.
Indiscutablement, mon endroit favori de Melaka. Malheureusement ce n’est pas parce que l’endroit est isolé… Mais qu’importe. La Melaka Straits Mosquee, construite sur l’eau, offre un fantastique spectacle à la tombée du jour. Nous nous y sommes rendus à pieds (oui c’est possible) mais si vous préférez, prenez un Grab ou un taxi. Vous pourrez également vous y rendre en vélo. Si vous le souhaitez, vous pouvez rentrer dans la mosquée en dehors des heures de prière. De notre côté, nous nous sommes contenter de trouver un spot acceptable pour admirer les magnifiques couleurs du soleil couchant. Un souvenir précieux !
Tout comme dans la ville de Penang, Melaka possède une rue qui traduit à la perfection sa richesse culturelle. Jalon Tokong, également connue sous le nom de Harmony Street, regroupe une mosquée, un temple chinois ainsi qu’un temple indien situés à quelques mètres les uns des autres. La diversité religieuse de la ville se retrouve beaucoup dans ses bâtiments. Une balade sur Harmony Street vous permettra d’en prendre vite la mesure.
En descendant de l’église Saint-Paul, vous pourrez vous arrêter quelques instants pour admirer la fameuse Porte de Santiago. Monument emblématique de la ville, la Porte de Santiago fut bâtie par les portugais au début du 16e siècle. Elle servait autrefois de l’entrée de la forteresse visant à protéger la ville des invasions extérieures. Il s’agit de l’un des vestiges d’architecture européenne les plus anciens d’Asie.
Une fois sortie de la Place Rouge, vous vous retrouverez vite au calme en longeant les quais de la Melaka River. La promenade est agréable au rythme des façades colorées et des bateaux qui passent. C’est aussi le coin préféré des varans. Inutile de vous inquiéter, mais restez vigilants cependant. C’était surprenant pour nous d’en croiser autant en pleine ville ! Un pont en bois permet de longer la berge presque d’un bout à l’autre de la ville ce qui fait de la promenade un moment très sympa.
Rien de mieux pour découvrir les différents aspects d’une culture qu’une balade sur un marché. En Asie, ce sont les night markets qui font la loi. Ils ont lieu une à plusieurs fois par semaine selon les pays. Le Night Market de Melaka, ne fait pas exception à la règle. Il vous donne rendez-vous tous les soirs vers 19h et rassemble des stands divers et variés entre souvenirs, vêtements et nourriture. Cependant, nous l’avons trouvé beaucoup moins attrayant que les night market thaï ou viet. Comme à notre habitude, nous sommes partis en quête de notre dîner. Mais la rue était tellement encombrée qu’il était difficile d’avancer, d’autant plus que les stands de nourriture étaient plutôt rares. Nous nous sommes rattrapés en allant manger indien une dernière fois dans notre restaurant préféré !
Lors de notre voyage, nous n’avons pas visité beaucoup de musées sauf quand il s’agissait de vrais incontournables. Comme nous avions du temps et que nous avions déjà beaucoup arpenté la ville, nous avons décidé de visiter le Baba Nyonya Heritage Museum. Le terme Baba Nyonya désigne les premiers immigrants chinois à être venus s’installer en Malaisie. Baba signifie “père” en chinois et qualifie les hommes. Nyonya vient du portugais et désigne les femmes. Le musée est en réalité une vielle bâtisse qui a abrité la première famille chinoise expatriée de Malaisie. L’entrée est à 16RM (=3€) par personne. Nous y sommes allés à l’ouverture et nous avons pu visiter, complètement seuls et à notre rythme.
Si vous avez envie de vous essayer à un brunch particulièrement savoureux, je vous recommande The Daily Fix. Ce café situé sur la Jonker Street, la rue principale de Melaka, est caché en arrière-boutique d’un magasin de souvenirs. On comprend vite pourquoi le lieu est toujours plein. Il suffit de lire la carte qui propose un assortiments de savoureux pancakes et de cafés aux saveurs aussi variées que caramel rose ou vanille latte. Les prix sont un peu au-dessus de la moyenne mais je vous conseille de vous y arrêter pour l’ambiance agréable qu’on y trouve.
Nous avons dormi au sein de deux guesthouses différentes à Melaka et toutes deux nous ont réservé un formidable accueil !
Vous trouverez des bus à destination de Melaka d’à peu près toutes les gares routières du pays. Nous venions de Îles Perhentian, ce qui nous a valu un très long trajet. Je vous conseille donc de placer Melaka en début ou en fin de séjour puisque la ville se trouve juste à côté de Kuala Lumpur.
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]]>L’article Où nager avec les tortues sur Gili Trawangan à Bali ? est apparu en premier sur See You Later(re).
]]>Lors de notre voyage, nous avons appris à être très vigilants en ce qui concerne les attractions avec les animaux. En Thaïlande, nous avons comparé de nombreux organismes avant d’opter pour l’Elephant Nature Park de Chiang Mai. Et nous avons tout de suite vu que nous avions fait le bon choix. Rencontre en petits groupes et prévention en amont pour parler du mode de vie de ces créatures hors du commun. Nous avons également aperçu une tortue lors d’un tour organisé en Malaisie. La pauvre bête était littéralement traquée par 3 bateaux à la fois. Autant dire que l’expérience nous a laissé un petit goût amer.
Quand nous sommes arrivés à Gili Trawangan (Gili T pour les intimes), nous savions qu’il était possible de nager avec les tortues de mer. Mais nous savions pas où et comment. Nous ne voulions surtout pas jouer les touristes obstinés et en voir coûte que coûte sans respecter ces animaux. Nous avons donc laissé tomber l’idée dans un premier temps. Puis, en discutant avec la responsable de notre hôtel, nous avons réalisé qu’il suffisait d’aller au bon endroit pour voir les tortues. Le tout, sans payer pour un tour organisé ! Super, nous avons tenté notre chance et nous ne l’avons pas regretté.
Il faut vous rendre naturellement à Turtle Point situé à la pointe nord de l’île de Gili T. Le lendemain, nous partons donc de bonne heure, vers 8h30. Comme on nous l’a conseillé, nous nous rendons au restaurant La Moomba, situé sur la route qui fait tout le tour de l’île. Notre objectif ? Louer masques et tubas ! Nous voilà parés pour partir à la rencontre des tortues. Les courants sont assez forts, il est difficile d’aller très loin sans se faire irrémédiablement ramener par les vagues. Mais nous tentons quand même notre chance !
Et nous avons bien fait ! A peine la tête sous l’eau, nous apercevons une tortue en train de manger tranquillement en se laissant porter par le courant. Là on se dit tout de suite que l’on a beaucoup de chance. Mais non, car nous en voyons très vite une deuxième, puis une troisième. Nous les observons en gardant nos distances pour ne pas les déranger. Mais nous avons pied, les tortues sont juste là. Magique ! Nous passons une heure à nager à leurs côtés. On a bien envie de rester plus longtemps mais avec les courants, nous nous fatiguons vite. Qu’importe ! On reviendra demain !
Le jour suivant, nous renouvelons notre rituel. Et nous passons encore une magnifique matinée à nager avec les tortues. Sans oublier de faire un petit signe au bateau plein de touristes situé un peu plus loin qui, lui, n’a pas du voir grand chose
Nous étions sur place à la fin du mois de mai. Même si vous suivez mes conseils, je ne vous garantis pas que vous en verrez aussi ! Les tortues sont des animaux sauvages, elles se déplacent selon les saisons et ne sont peut-être pas toute l’année au même endroit. Si vous en voyez, profitez de l’instant en respectant les animaux. N’essayez pas de les toucher et gardez vos distances pour ne pas les déranger. Le tourisme de masse fait suffisamment de dégâts, en particulier en Asie, voir des animaux dans leur espace naturel est une chance incroyable. Sachez la savourer sans chercher à en faire plus
Adresse : La Moomba Bar et Restaurant – Gili Trawangan
Location masque et tuba à la journée : 30 000 IDR par personne (=1,80€). Pour ajouter les palmes comptez 35 000 IDR (=2€). Je vous les conseille pour suivre les tortues plus facilement.
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]]>L’article On fait le bilan de notre voyage en Asie 2018 ! est apparu en premier sur See You Later(re).
]]>Prêts ? Alors, c’est parti !
Nous sommes partis le 10 janvier 2018 avec une vague idée de notre itinéraire qui s’est dessiné petit à petit, au fil du temps. Au final, ce sont 5 mois de voyage et 10 pays traversés pour ce tour d’Asie du Sud-Est. Une expérience exceptionnelle qui a commencé à Bangkok, il y a 6 mois déjà. Pour organiser notre itinéraire, nous avons utilisé un outil très utile et bien pensé, le planificateur de voyage a-contresens que nous avons mis à jour régulièrement durant le voyage. Un bon moyen pour nos proches de nous suivre à distance
Voici les pays que nous avons traversé :
Nous avons séparé la Thaïlande du Nord et la Thaïlande du Sud de plusieurs mois. Si vous souhaitez le détail de chaque étape, je vous invite à consulter notre itinéraire sur le site juste ici
Nous avions prévu de dépenser entre 5 000 et 6 000€ chacun tout compris. C’est à dire en incluant aussi le billet de départ et le retour. Nous avons calculé de dépenser environ 20€ par jour et par personne incluant logement, transport et repas. Grâce au site a-contresens, nous avons pu définir notre budget de manière assez précise. Bien sûr, tous les pays ne se valent pas, certaines fois nous étions plus à 25€ par jour comme en Malaisie par exemple. Et d’autres fois à 30€ comme à Singapour.
Nous avons toujours fait très attention à nos dépenses. En effet, nous préférions opter pour des restaurants locaux, souvent moins chers. Ou encore en comparant les prix en ce qui concerne le transport ou encore les excursions. Tout cela, sans jamais nous priver mais plutôt en étant raisonnables. Nous avons dépensé environ 5 500€ chacun (dont 1200€ de billet d’avion aller-retour). Alors pari tenu pour nous ! Même si, cette suissesse partie en tour du monde sans un sou nous bat à plate couture
Le logement est clairement le poste de dépenses le plus important même si nous avons essentiellement dormi dans des hostels et des guesthouses de très bons rapports qualité/prix.
Le transport comprend les billets d’avions, de bus ou de bateau que nous avons pris pour nous déplacer. C’est pour cette raison qu’il occupe une place aussi importante.
La catégorie Autres rassemble tout le reste. c’est à dire aussi bien les extras que les tours organisés, les visas, les souvenirs, les visites, les entrées pour les parcs naturels…
Un tel voyage est l’occasion de sortir de sa zone de confort et de relativiser. Tous les jours, il est impératif de se lancer. Que ce soit pour demander son chemin, des renseignements, sortir des sentiers battus. C’est le seul moyen de vivre à fond son expérience. Chaque jour est différent et on ne sait jamais ce qui va nous arriver. Des annulations de dernière minute, tomber en panne en pleine nuit au milieu de nulle part…
Autant d’occasions de se prouver que l’on est capable de se débrouiller au bout du monde. Nous ne nous sommes jamais sentis en danger (ouf) ! Nous avons essayé de savourer chaque instant même pendant les coups durs ou les petites baisses de régime. Au final, nous ressortons grandis de cette aventure et si vous hésitez à vous lancer, surtout : Allez-y !
Bien sûr nous avons eu des coups de mou, des moments de moins bien où nous avions juste envie de rentrer. Je tiens à préciser que nous ne sommes pas partis en vacances mais bien en voyage. Et croyez-moi, la nuance est de taille. Partir en voyage, c’est se rendre compte chaque jour qu’il y a tant à voir et à faire. C’est difficile de se poser. D’autant plus quand on ne passe jamais plus de 4 nuits au même endroit. Notre sac à dos devient la chose la plus précieuse qui soit.
La fatigue est souvent présente et nous avons mis du temps à réaliser que des fois, il fallait s’arrêter pour mieux profiter. Ce qui nous a le plus manqué en dehors de nos proches, c’est un peu de confort de temps en temps ou encore de pouvoir cuisiner ou de passer quelques jours à rien faire. Mais on s’y fait vite. En regardant autour de nous, on se rend vite compte de la chance qu’on a et on ne veut pas rater un seul instant ! Mais au moment de faire le bilan, on garde les bons moments, et les moins bons deviennent de drôles d’anecdotes !
Nous repartirions demain ! Sans hésiter une seule seconde. Cette expérience a été un véritable enrichissement personnel. Nous avons rencontré des gens extraordinaires, qui vivent de manière très modeste et qui ont pourtant toujours le sourire aux lèvres. Nous avons vu des endroits magnifiques, fait des rencontres extraordinaires et partagé de jolis souvenirs avec des compagnons de route belges, français, américains ou d’ailleurs ;).
Voilà pour ce qui est du bilan de notre merveilleux voyage en Asie 2018. Souvent, on nous demande quel pays nous avons préféré… C’est difficile de répondre à cette question. Nous avons eu des coups de cœur dans tous les pays. Que ce soit pour les gens, la nourriture, les paysages… En regardant les photos, on oublie vite les petits désagréments et on pense qu’à une chose : on repart quand ?
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]]>L’article De Coron à Manille, 15 heures de ferry aux Philippines est apparu en premier sur See You Later(re).
]]>Lorsque nous avons planifié notre voyage aux Philippines, notre principale inquiétude était de savoir comment retourner de Coron à Manille afin de reprendre l’avion. Après quelques recherches, nous avons trouvé un ferry qui part de Puerto Princesa, fait un arrêt à Coron et termine sa course le lendemain matin à Manille. Comparé avec le prix d’un billet d’avion, le choix est vite fait ! Nous avons donc embarqué à bord de notre ferry.
Plusieurs compagnies opèrent sur ce trajet, la plus célèbre et la mieux cotée est 2Go Travel. Elle propose deux trajets par semaine, un le mardi et un second le jeudi. Nous avons payé environ 37€ par personne sachant qu’en s’y prenant plus à l’avance le prix peut descendre d’une dizaine d’euros. Les billets peuvent s’acheter en ligne sur le site de la compagnie 2Go Travel ou en agence.
Le jour J, nous nous sommes rendus au port de Coron un peu plus d’une heure avant le départ. Nous avons présenté nos billets et nous sommes installés dans la salle d’attente. Véritable tranche de vie Philippine, toutes les générations se côtoient. En ce qui concerne les touristes, nous avons croisé essentiellement des backpackers du même âge que nous. L’heure approche, il faut chaud, on commence à s’impatienter.
Nous décidons de sortir pour faire un point sur la situation. Le bateau est arrivé mais il doit débarquer les passagers. Nous attendons encore un peu puis on nous demande de nous mettre en ligne, femmes d’un côté, hommes de l’autre avec nos sacs à terre. Contrôle des billets puis chiens qui viennent renifler nos sacs. Même quand on a rien à se reprocher, on n’est pas rassuré ! On embarque enfin !
Nous avons opté pour la première classe et nous avons bien fait ! Elle est à l’intérieur et climatisée. Nous pénétrons dans une immense salle composée de lits superposés. Un matelas et un coussin est mis à notre disposition. Le tout est assez propre. Visiblement il est possible de louer des draps pour plus de confort. Notre rangée se situe au fond et elle est quasiment vide. Nous sommes donc au calme, pour l’instant (une famille viendra s’installer un peu plus tard). Dès notre arrivée à bord, le personnel commence à nous proposer à manger. Nous savons qu’un repas est inclus dans le prix du billet donc nous déclinons.
C’est le moment de partir à la découverte du bateau. Nous sommes surpris de constater que la deuxième classe est ouverte sur l’extérieur. Il y fait chaud et c’est bruyant mais il y a de l’air. Sur le pont supérieur se trouve la partie restaurant. C’est petit pour la capacité du bateau, il n’y a pas de place libre. Nous retournons à l’intérieur.
On nous informe que le repas sera servi dès 18h30 sur le pont. On fait vite le rapprochement : un repas pour chaque personne sur ce pont minuscule. Il vaut mieux être dans les premiers. En attendant, nous admirons le superbe coucher de soleil. Un moment magique ! Puis nous récupérons notre repas et redescendons à notre cabine faute de place. Au menu : un peu de viande en sauce et du riz. C’est un peu maigre du coup on est contraints de s’acheter les fameuses noodles déshydratées pour compléter.
Après ça, on se met un film et on essaie de dormir. Mon chéri n’a pas de problème pour ça. Pour moi, c’est une autre affaire… Mais qu’importe. L’arrivée est prévue à 6h, la nuit sera courte de toute façon. À 19h30 les philippins dorment déjà. Comme pour votre nuit en sleeping bus, oubliez la douche, sauf si vous tenez absolument à faire la queue. Contentez-vous des toilettes pour vous débarbouiller un peu. Nous entrons dans le port de Manille un peu avant 6h. Après 15h de traversée, de Coron à Manille, nous débarquons aux aurores malgré la chaleur déjà accablante. Mais ce n’est pas grave, nous sommes arrivés !
La compagnie 2GO Travel opère depuis Manille vers les principales villes des Philippines. Si vous souhaitez vous rendre à Manille, renseignez vous bien à l’avance. Depuis Coron par exemple, il n’y a que deux ferry par semaine et ils peuvent être vite pleins.
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